
A quelques jours de la fin du confinement (si tout va bien…), il est temps de faire le bilan. Sur les réseaux sociaux, et surtout sur le pire de tous (Linkedin), on parle d’avoir – ou non – “réussi son confinement”…
Errr… C’est-à-dire ?

A quelques jours de la fin du confinement (si tout va bien…), il est temps de faire le bilan. Sur les réseaux sociaux, et surtout sur le pire de tous (Linkedin), on parle d’avoir – ou non – “réussi son confinement”…
Errr… C’est-à-dire ?
Ah, cet été. Je l’ai imaginé, rêvé, fantasmé. Toutes ces choses que j’allais pouvoir faire. Écrire pour le blog, écrire mon best-seller et devenir immensément riche, me remettre au sport, reprendre contact avec des amis perdus de longue date, ranger mon dressing et me débarrasser, enfin, de ce legging “ça peut encore servir” troué jusqu’aux genoux et de cette robe “si je perds encore 25 kilos ça rentre” démodée depuis 1997, tester des recettes de cuisine (comme celles que mes camarades postent sur ce blog), potasser mes cours de turc (long story), trier les photos de mon voyage au Japon de 2008… Ce n’est qu’un aperçu de la liste des possibilités.
Procrastination.
Ce mot définit tellement ma vie ces derniers temps que je pense le choisir comme titre de mon autobiographie. Mais faudrait d’abord que j’écrive ladite autobiographie. Et franchement, là, je suis pas super motivée. Alors on verra plus tard.
Ah, ce que j’étais fière, d’avoir trouvé le thème de mon premier post sur ce blog. A force de me creuser la tête, encore et encore, j’avais soudain eu une illumination : “Et si c’était ça, le sujet de mon premier post ?”
Fière, j’étais. Emplie de la certitude que je tenais là une idée totalement inédite et d’une insolence folle. Un peu comme cette légende urbaine qui parle du lycéen qui a eu 20 au bac philo en répondant, à la question “Qu’est-ce que le risque ?”, “Le risque, c’est ça.”